photographie de couverture Guillaume Kaufmann
Dans ce roman, un journal de fin du monde sur les bords du Doubs, Julie Guinand transpose en toute sobriété le thème universel de la reconstruction de soi après une rupture, avec une belle inventivité et un humour salvateur.
illustration de couverture d’Aloïs Dubach
avant d’écrire dans le tumulte parfois placide // des paysages des bourrasques de Neuchâtel // m’adresse aux monticules tracés à la règle // à la pointe par Aloïs Dubach prends mon élan // lustre mon déséquilibre au creux de son exigence fragile // des corps qui tiennent à une ligne // on les caresse par la cage thoracique
Récit débridé d’un imaginaire fantasque et gourmand, entremêlant un chant organique – hommage à un poète américain – et un face-à-face avec le terroir.
llustration de couverture de Catherine Aeschlimann
Lève-toi, arpente cette terre, laisse-toi happer par elle, un jour tes cendres se mêleront à la renaissance d’un printemps, ici, pas ailleurs. Peut-on s’affranchir de sa patrie en se grisant sous tous les cieux du monde?
Après une vie nomade, un photographe constate que sa terre natale est semblable à tous les paysages traversés. Un retour aux sources et une ode à la nature.
Prix Édouard-Rod 2018
détail d’un tableau de Léopold Rabus
Chaque jour pendant une année, l’auteure décrit le pré qui l’entoure, depuis la table de sa roulotte.
Dans le défilé des saisons, au fil des pages, on est «capturé» avec douceur par les notes d’une documentariste du quotidien à l’imagination arachnéenne.
encre de couverture de Loraine Monnin
Alors que sa petite vie de vieille dame semble s’effilocher, notre héroïne de la banalité fait une rencontre qui l’ouvre au monde et au désir de voyage. Un roman du troisième âge qui retrouve les ferments de la jeunesse.
illustration Sandra Lizzio
Voici le roman d’un homme qui meurt et s’en va seul, loin des siens. Son esprit libère des illuminations perdues où s’entremêlent les souvenirs de sa propre vie avec des bribes de la mythologie et de la barbarie humaine. Une animalité primaire s’ébauche en lui, affranchie de toute civilisation et de toute morale. Il se dépouille de sa condition d’homme et devient un fauve, un léopard… un tueur.
image de couverture de daniel gonzalez
On voulait souffrir, puisque l’amour était – toutes les chansons le disaient – un voyage entre paradis et enfer. En attendant de commencer à vivre, on esquissait les chorégraphies entrevues au Grand Échiquier : œillades, tête penchée, lèvres gourmandes, on mimait avec ravissement cette féminité convenue. Laborieusement fatales, on s’évadait doucement de l’enfance.
image de couverture de Xavier Voirol
Ascension, grandeur et décadence d'un conseiller d'Etat, raconté au scalpel dans ses agissements politiques mais aussi dans ses dérives intimes. Une fiction plus vraie que nature.
image de couverture de Gilbert Pingeon
Pour utiliser le langage cinématographique, on peut dire que Léa est une sorte de «remake» de Adolphe. Benjamin Constant y fait même une brève apparition, en «guest star». Mais Léa n'est pas Ellénore. Pas question pour elle d'abandonner ses enfants ni de se laisser entraîner dans une passion dévorante...
dessin de couverture de Mandril
Un jardinier est chargé du quartier des enfants d'un cimetière municipal. Cette situation réveille en lui le souvenir de lointaines tragédies. Avec l'imagination en rempart contre la souffrance, il se réfugie peu à peu dans une vie parallèle où chacun de ses gestes quotidiens a valeur d’œuvre réparatrice. Sans pathos, sans morbidité déplacée, juste pour contrer la maladie de l'oubli, Thomas Sandoz se mesure à l'un des ultimes tabous, celui de la mort des enfants en bas âge. Un récit entre ombres et lumières, retenu et désarmant.
Prix Schiller 2011
mise en page Chatty Ecoffey
Cette nuit j’ai fait cuire une tête humaine. Je n’ose plus soulever le couvercle. Je sais que la tête est là, à bouillir, que la viande – puisque c’est de la viande – doit être archicuite mais je ne peux me résoudre à soulever le couvercle. Je tremble. Je me résigne à le faire. Horrible. Empoigner cette casserole, la retirer du feu, en soulever le couvercle. La tête bouillie. Je crois que je vais devenir folle. Je ne sais pas quoi en faire. Je ne vais pas la manger. Il y a des gens dans mon salon. Je dois faire comme si de rien n’était. Je dois m’occuper de cette tête.
graphisme René Lovy
Le roman est une enquête littéraire qui tente de dénouer les raisons et surtout les déraisons de la présence d’une femme allemande à La Chaux-de-Fonds dans la tourmente de la fin de la guerre 39-45. Dans les noeuds complexes et improbables de l’Histoire, l’auteure tisse un chant singulier, une véritable ode dédiée à la passion et à la musique.
encre de Chine d’Anne-Charlotte Sahli
Cinq nouvelles qui sont autant de parcours d'individus confrontés à une géographie existentielle passablement tourmentée. Le voyage est ici une exploration intime qui ne manque ni de sel ni de piquant.
graphisme René Lovy
Le livre qui manquait au Canton de Neuchâtel, essentiel à la connaissance intime du pays, comme de tous les lieux d'origine. Un régal à l'humour subtil et décapant!
Mémoire pendant les travaux - Hélène Bezençon (2005)
couverture de Rolf Blaser
La trajectoire décrite dans ce livre correspond , autant que peut se faire à l'état des lieux qui était visible à Berlin en mai-juin 2003.
Ici est ailleurs - Roger Favre (2003)
illustration Roger Favre
Ce récit est tout entier voué à la recherche de la mémoire collective, sans laquelle il n'est pas de langage.
Meilleures pensées des Abattoirs - Jean-Bernard Vuillème (2002)
couverture de Carole Bellenot et Heidi Arens
Au cœur de ce récit, un lieu : les Abattoirs de La Chaux-de-Fonds, produit d'une idéologie du progrès et processus industriel appliqué au vivant.
L'ombre où m'attire ta main - Monique Leaderach (2001)
couverture Dominique Lévy
Tu m'as dit que tu ne te souvenais pas de notre première rencontre...